Rencontre avec Fabien Maire, le fondateur d’EMOKO

Quel est ton parcours ?

J’ai fait un DUT en Télécom Réseau en 2000, une autre ère des télécommunications de l’informatique (😅). Et ensuite, j’ai fait une maîtrise de gestion des entreprises.  Après, j’ai travaillé dans la grande distribution en bricolage chez Leroy Merlin en tant que responsable, ensuite, je suis allé chez un industriel de l’électro portatif où j’ai été responsable marketing. Puis après j’ai travaillé au développement d’une structure type start-up dans tout ce qui est économie d’énergie et là je travaille beaucoup avec les négoces artisans du bâtiment. Et après j’ai créé ma première société Domoko et puis Emoko.

Qu’est-ce qui t’a poussé à entreprendre ? 

Plusieurs choses … La première, c’est je pense l’autonomie et la liberté. Puis après, c’est les idées. J’avais toujours des idées de créer, répondre à des besoins et solutionner des problèmes.  J’aime bien ce côté créatif de l’entreprenariat.

Quels sont tes objectifs des 6 prochains mois ? 

C’est de réussir les recrutements, réussir à vraiment accélérer sur la partie commerciale, principalement ça et réussir la levée de fonds en cours.

Pourquoi as-tu eu envie de te faire accompagner ?

J’ai rencontré Agathe pendant la levée de fonds. C’était le bon moment pour Emoko pour faire le point sur ce qui avait été mis en place et ce qui manquait, sur le développement et la structuration mais aussi les connexions réseau.

Comment te vois-tu dans 10 ans ? 

Eh bien dans 10 ans, je ne suis pas encore sûr d’être dans Emoko. Quand la boîte se sera développée, elle aura peut-être atteint un niveau où je ne serais pas forcément la meilleure personne pour continuer le développement. Je ne me vois plus dans la partie opérationnelle, peut-être toujours en backup, pour accompagner l’entreprise. Et du coup moi je serai plutôt occupé à accompagner de jeunes entrepreneurs.

Ta plus grande réussite en tant qu’entrepreneur ? 

C’est d’avoir tenu la barre sur Emoko. Ce n’était pas simple, on a eu l’année dernière un moment très dur avec des problèmes techniques qui ont entraîné des problèmes financiers, plus les problèmes de recrutement. On était l’année dernière au bord du dépôt de bilan, on a quand même toujours pu payer les salaires, ça a été notre réussite et je ne le dois pas qu’à moi mais aussi à Julien et Gwendal qui y ont cru et qui ont tenu. Donc c’est d’avoir tenu et d’avoir réussi à fédérer les deux salariés.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Il faut croire en son projet, il faut se battre. Ca prend généralement plus de temps que prévu et il ne faut pas hésiter tout au début, s’il y a des freins, si le financement n’est pas validé, à annuler, à repartir sur autre chose, à trouver un associé, ne pas y aller à tout prix parce que sinon ça marche mais c’est beaucoup plus dur.